Bon.
Vous l’avez peut-être remarqué, c’est un peu mort dans le coin.
Une tragique histoire de grosse base de donnée qui a bouffée la petite, le tout avec du sang, des larmes, et des violons en arrière plans. En clair, il y a eu un génocide de post, une sorte de bombe à neutron de l’informatique, qui…
Bref. Y a plus rien.
C’est fâcheux, j’étais justement en train de me dire que ce concentré de fadaise allait fêter son premier anniversaire et « BIM, la base de donnée ». (Je soupçonne quand même une opération commando torve de la part de Damien Jean, cf post antérieur)
En fouillant les caches de Google (merci, big brother) et en bidouillant un brin, j’arriverai (à terme), à remettre 90% des billevesées qui se trouvaient ici donc c’est pas non plus le gros drame, même si je ne pourrais jamais ressusciter les centaines de commentaires enfiévrés laissé par l’armée de fan qui se rendait ici chaque jour…
(J’en fais peut-être un peu trop…mais hey, ces comm’, c’était ma fierté !)
ça et les données statistiques du tracker Google qui avaient enregistrées des trucs particulièrement croustillants et que je prévoyais de dévoiler au grand public dans un futur proche…
*sigh*
Ce n’est que partie remise, ce blog renaîtra de ses cendres tel le phénix, grâce à la fonction « antidatage de post » de ce bon vieux wordpress et quelques copié/collé.
Me voici en direct live du Cap-Ferret, où j’ai retrouvé un ou deux couzinous. Et comme d’habitude, entre deux sessions de surf et un peu de bronzette, on s’est fait une grande soirée de rétrospective des meilleurs moment youtubesques.
Il y a ceux dont on ne se lasse jamais comme par exemple le seul et unique « manualist » :
Je suis vraiment fan, intro, thème, solo…un vrai artiste
Ou encore les “voca people”
Concept excellent, et en plus ça rend carrément bien…
Mais de fil en aiguille, ça dérape, on regarde les vieux clips de l’Eurovision (Dustin the turkey, anyone ?)…on redécouvre Cindy Sanders et « papillon de lumière »…et là, on fait la découverte musicale de l’année.
A ce sujet, je m’insurge violemment. Ça fait au moins 4 mois que ce zigoto a vraiment « percé » et PERSONNE ne m’a tenu au courant pendant mon exil anglais. MERCI pour la solidarité, hein. Ne me dites pas que vous n’étiez pas au courant, c’est pas possible de passer à côté d’un phénomène pareil.
Damien Jean, les ptits loups.
Rien que d’y repenser, je ricane bêtement, l’œil fou et le regard vide (les deux à la fois oui, c’est assez technique). Il y a tout ce qu’on veut dans ce clip, tourné dans un garage redécoré en boite de nuit avec deux lampions et un tourne-disque. Dès les premières secondes, on sait qu’on va avoir quelque chose de GRAND.
Frissons, chair de poule…les premiers accords couinent dans les enceintes du PC…pupilles dilatées, souffle court…et là il ouvre la bouche, des sons en sortent. Que dire ? le temps suspend son vol. Oh. My. GOD.
Vous le savez, la quête vient de prendre fin, vous avez devant vous le summum du kitch, cuvée 2009. FEEL IT !!!
Si vous n’avez pas encore fait un arrêt cardiaque devant la violence des images, si vous n’êtes pas encore suffoqué de rire (les pompiers, c’est le 18), prenons quelques instants pour analyser, ENSEMBLE, un tel chef-d’œuvre. La profondeur du texte. Une voix de basse d’une sensualité extrême (on sent que ça fait pas longtemps qu’il a mué). Ce costume (Suit up !!!). Et surtout ces petits pas de danses vifs, précis, pleins de grâce. Ce grand-écart. Ces CHAUSSETTES !!! Ce python albinos !! (Dude, what the hell ???). Ce solo de guitare !!! cette pyrotechnie digne de Die Hard 1,2,3,4,5 (surtout 5)….Et ENCORE ce grand-écart !!!!
*Pâmoison totale, révélation divine*
Quelqu’un peut noter les paroles sur un morceau de PQ et me les envoyer? j’y arrive pas, entre les larmes de joie et les fous-rire hystérique, c’est pas possible. Et curieusement, on trouve pas les lyrics sur Google…
Quand je pense à l’Eurovision (le 16 mai. N’oubliez pas, préparez le pop-corn, les chips et le pâté, ça va encore être collector), je me demande comment on a fait pour recruter Patricia Kaas, du coup.
Il va sortir un autre tube en Juin. J’ai hâte.
Il y a un bon paquet de différences flagrantes entre une entreprise anglaise et une entreprise française. Bon, ok, j’en ai testé qu’une de chaque, donc mon échantillonnage est loin d’être représentatif, mais quand même.
1) Le café:
En France, c’est du vrai, du bon, du percolé avec amour dans une bonne vieille cafetière et en libre service pour peu qu’on ramène un paquet de temps en temps… et non pas un vague ersatz de caféine dilué en microdose, spécial « nourrisson et petite enfance », que crache les distributeurs Outre-Manche. Joie et Bonheur, ça m’avait manqué.
2) La durée des pauses cafés :
10min à tout casser en Angleterre, 0,5 h minimum en France. Pour ça, le travailleur français lambda est connu comme le loup-blanc…mais voyez-vous, ça a son importance parce qu’il en découle directement…
3) L’ambiance :
Bon, OK, c’est vrai que dans un pays étranger, c’est pas facile-facile de se pointer et taper la discut’ avec le premier venu. N’empêche qu’en France, ça tchatche nettement plus entre collègue, ça se marre, et le niveau des blagues est nettement plus bas.
En ce moment j’ai beaucoup de mal avec le « vous »/ « tu » : tout le monde se tutoie, on m’a ordonné expressément de faire de même, mais je bloque un peu…le « you » anglais, neutre, sobre et efficace, c’est une superbe invention : pas de prises de têtes et de dilemme terrifiant « diplomatie V.S politesse V.S respect V.S convivialité »…
4) Les salutations
En Angleterre, il y a grosso-modo 3 façons de saluer quelqu’un. J’vous explique.
Case of « Entité inconnue » : Un signe de la main, à une distance de 1m minimum, accompagné d’un vague « hi » ou « hey ya » ou une onomatopée de la même farine.
If « Entité inconnue, rencontre formelle » : Un bon vieux serrage de papatte, mais on peut aussi appliquer la méthode 1. Surtout si vous êtes une fille et stagiaire, parce que visiblement ça déroute les employés de plus de 50 ans, une nana qui amorce une poignée de main en guise de bonjour.
If « Connaissance plus ou moins proche » : Un Hug digne des plus grandes séries américaines. Je vous préviens parce que ça surprend toujours.
Bref. Ceci dit, on n’est pas beaucoup mieux en France avec notre décompte des bises qui varie selon la latitude, l’axe nord-sud ou la position du soleil…
Je dois dire que généralement avec mes collègues de bureau anglais l’année dernière, ça se limitait à la méthode n°1 décrite ci-dessus, dans un périmètre de 5m² défini autour de l’écran de PC. Dans le Sud, dès le 2e jours, vous comprenez qu’il y a un véritable rituel sacré à respecter, qui consiste à serrer la main/taper la bise à toute entité organique vivante que vous croiserez dans votre service.
Mis à part toutes ces considérations, je dois avouer que j’ai un peu de mal avec mes nouveaux horaires étant donné que ça fait bien 8 mois que je m’étais pas levée aussi tôt, et que par conséquent j’ai l’impression d’être une petite vieille quand je me force à filer au lit avant minuit.
Enfin, sachez qu’à Pau il fait un temps de chien, de ce côté Londres c’était carrément mieux. Comme quoi faut se méfier des idées toutes faites sur le Sud de la France et le climat Anglais. Personnellement, là maintenant tout de suite, je me sens roulée sur la marchandise.
Et sur ce, je vais pas tarder à aller me coucher…
Pau, c’est plutôt sympa.
Mon nouveau squat est certes pas bien grand mais callé tout plein. Ça me rappelle mes années « résidence INSA », la télé en plus.
Je vous aurais bien parlé de mon stage, de la boite qui est vraiment sympa et de tout un tas d’autres trucs…mais je dois dire que le retour a la réalité est un peu brutal. En clair, je suis (encore une fois) débordée. Pis je me sens pas d’humeur a écrire des âneries à la légèreté aussi insouciante qu’inconvenante, en ce moment.
Bon, ceci dit, je vais quand même éviter de mettre ma vie sociale complètement au placard, histoire de m’intégrer un peu dans mon nouvel environnement, mais c’est parti pour être relativement tendu. Rien d’autre à faire à part mettre le nez dans le guidon sans se poser trop de questions et s’extasier de la vitesse à laquelle les heures vous filent entre les doigts. Intellectuellement et psychologiquement, la planque absolue.
Je devrais pouvoir respirer pour de bon au mois de juin, d’ici là ça promet d’être un tantinnet héroïque ! stay tuned !
Hier, j’ai déposé mon rapport sur le bureau de mon tuteur, avec un grand sourire et des cernes jusqu’au menton. Pour fêter ça, j’ai invité Deborah (aka « la thésarde avec qui je bosse ») au resto du coin et je me suis payée deux heures de lectures au soleil, allongée sur la pelouse de Hyde Parc, avant de tirer des bords directions Piccadilly Circus.
Mes dossiers d’inscriptions sont bouclés (le plus urgent, du moins, le reste attendra un peu passke faut pas pousser), j’ai rangé mon bureau et je suis en train de manger un de ces délicieux muffin au chocolat qu’ils vendent à la cafèt’ de mon département. Ça vous repeint le visage (et le clavier) en noir tellement c’est pratique à manger mais c’est pas grave.
Voilà, mon 2e trimestre ici s’achève et dans quelques heures, je serais de retour pour une brève escale en France.
En tout franchise, le temps est passé tellement vite que je ne réalise absolument pas. Si ça se trouve, j’ai peut-être assisté aux derniers cours de ma vie étudiante cette semaine et ça me fait ni chaud ni froid. Ces dix derniers jours ont été tellement blindés que j’ai du mal à me dire que du jour au lendemain c’est changement complet de rythme et de décor. Ma valise est faite, mes billets d’avions sont sur le bureau…c’est parti pour un mois de vacances et de vadrouilles.
Mes capacités physiques étant somme toute limitées, je ne peux pas déménager avec mes seuls petits bras les 100kgs de bagages (à vue de nez) qui se sont entassés dans cette chambre. Et comme ma présence est expressément requise ailleurs, mes affaires vont donc rester à Londres encore quelques temps puisque j’ai la chambre jusqu’à fin Avril. A ce sujet, je suis positivement ravie de pouvoir revenir ici et continuer de profiter de la vie londonienne sur la fin de mes vacances !
Et de toute façon, je reviendrais ici pour passer les exam’ fin mai…
Anyway, je ne regrette pas une seule minute de mon (trop) bref passage ici, j’en aurais même bien repris un peu. 5-6 mois ? j’ai même pas l’impression d’en avoir fait 2…mais je radote !
Autrement, là maintenant tout de suite, je vais devoir vous laisser. Vous aurez de mes nouvelles d’ici 2-3 semaines, à la louche. Plus de web, téléphone portable au fin fond d’un tiroir, faisons fi de toute cette technologie futile (mais Ô combien indispensable) total freedom et bisou tout le monde. J’ai troqué mes converses contre des godasses de rando etje pars pendant quelques temps loin à l’aventure, ça va être bien.
La résidence (et particulièrement mon étage) est réputée pour être un espace festif.
Il suffit de voir la tête de la cuisine commune au petit matin pour en déduire qu’il y a eu un after particulièrement intense en revenant de boite. Pour en avoir fait un bon paquet, ça peut même des fois finir en bataille rangée et c’est généralement à ce moment que vous battez en retraite dans votre chambre pour pas finir recouvert de sauce tomate. Ils sont chahuteurs, dans le coin.
Tout ça pour dire, au fil des jours, les étiquettes en papier collée sur les portes avec le nom des occupants d’une chambre ont été arrachées, mélangées, modifiées… un joli bazar. Il y a toujours les numéros mais il semblerait que passé 3g, un étudiant en sciences normalement constitué (et imbibé) soit incapable de lire des chiffres. C’est comme ça que de temps à autre, entre 2 et 4h du mat’, vous trouvez devant votre porte un gars qui cherche désespérément à entrer, persuadé qu’il est devant SA chambre. Classique quoi.
Cette nuit, ça a été encore plus fort, j’ai trouvé ça par terre en sortant de ma chambre pour me faire un thé après une « nuit projet » bien tassée…j’me disais bien que j’avais entendu un truc gratter à la porte vers 3h. Lui, il devait probablement taper la sieste en attendant que son colloc’ rentre de beuverie et lui ouvre, sans calculer qu’il s’était gouré d’étage…
Photo prise à l’insu de son plein gré, mais comme il avait son porte-feuille sur le visage, ce petit imprudent…
Autrement, j’ai eu les résultats des tests de logique/maths/expression que je me suis tapée à Lyon —oui, je n’étais pas partie là-bas juste pour faire du ski et chanter des âneries avec des potes en buvant du Sheridan— et c’est carrément pas mauvais du tout…Je n’ai donc plus aucune excuse pour ne pas finir de monter des dossiers d’admission pour l’année prochaine. We’ll see…
En ce moment, je dors mal.
Je fais des crises d’insomnies, de temps à autres, même si ça avait tendance à devenir épisodique ces derniers mois.
“Insomnie” est un bien grand mots d’ailleurs: je mets simplement des heures avant d’arriver à m’endormir et je me réveille rarement une fois que j’y suis parvenue.
Je peux être complètement claquée et incapable de garder les yeux ouverts, si mon cerveau a décidé de ne pas se mettre sur pause, ça peut durer TRES longtemps.
Ce genre de trucs peut être déclenché par la pire des questions existentielles comme la plus stupide des broutilles : tant que les circonvolutions dodues de mon petit encéphale trouvent le sujet intéressant, c’est mort.
*Sigh*
Jusqu’à présent, à Londres, ça avait peu d’incidence : les cours commencent plus tard qu’en France et je pouvais me permettre d’arriver au labo avec un peu de retard si je voulais rattraper un peu de temps de sommeil.
A Lyon c’était singulièrement plus compliqué : savoir qu’à 7 heures on doit être debout et qu’il est 3h bien tassé, ça devient vite pesant. Passées quelques nuits à ce régime, vos journée deviennent sacrément floues, “une copie d’une copie du jour d’avant ” pour citer Fight Club, en gros. J’vous raconte pas les dégâts passé un mois…
J’en suis pas à ce point mais j’ai malheureusement eu une semaines relativement sleepless, avec un emploi du temps qui m’a pas trop laissé le temps de compenser le manque de sommeil. Je fatigue un brin et constate que je n’ai plus la résistance de mes jeunes années…ni le demi-litre de café spécial “nuit-courte”.
Passons, j’ai pourtant tout essayé au fil des ans pour mettre moins de 3h à m’endormir !
Le sevrage complet de caféine…mais j’ai laissé tomber en voyant que seul mon taux d’éveil en cours était en chute libre. Les douches chaudes, froides, glacées, brulantes…nada. Les bouquins, que ce soit le dernier « Garfield » ou un vieux poly de thermodynamique spécialement dépoussiéré pour l’occasion…pas d’amélioration. Le lait chaud avec du miel…au bout d’une semaine je vous jure que ça flanque la gerbe. Une bonne séance de sport, une nuit j’ai même chaussé mes baskets pour faire quelques tours de pâtés de maisons à 2h du mat’…rien de neuf, à part que j’ai chopé un rhume qui a muté en grippe carabinée.
J’ai essayé de mettre de la musique douce, un truc apaisant pas plus violent que Jose Gonzales…sans conséquences sur mon absence de somnolence.
Le soir je pète la forme et le matin je suis un zombie…
Bref, vous voyez le genre. Pour les cas d’urgence genre semaine de révisions+partiel, j’ai une boite de médoc censée déconnecter mes neurones pour de bons…je pioche dedans en faisant des microdoses et au moins l’effet placebo marche bien puisque je m’endors pas trop mal mais j’ai assez peu confiance en ces trucs. Je préfère avoir un sommeil en dent de scie plutôt que de finir par être dépendante et me retrouver incapable de fermer l’œil sans passer par ça. Gardons les cachetons pour quand je serais PDG d’une multinationale croulant sous les responsabilité.
Le pire dans tout ça, c’est que quand vous tournez en rond dans votre lit passé une certaine heure, vous n’osez plus rien faire en espérant que le sommeil vienne. Ce qui évidemment n’arrive pas. Ce qui vous énerve encore plus. Résultat, on est pas couché. Aha, calembour !
Bref.
Demain, je boucle mon sac et je me casse pour 4 jours, j’ai quelques affaires à régler sur Lyon et je vais en profiter pour changer un peu de décor et me faire un bon week-end. Suite du programme: rapport à finir mais surtout fêtes et soirées, il est hors de question que je passe mon dernier mois à Londres cloitrée dans ma chambre devant une page Word !
Anyway, si par hasard vous avez une méthode miracle pour s’endormir rapidement, bio, sans alcool ni conservateur, et qui ne nécessite pas obligatoirement l’injection d’une dose d’endorphine suffisante pour shooter un cheval, j’achète. Sur ce, je vais essayer d’aller dormir un brin…
Désolée, j’ai pas trouvé plus bidon comme sujet ce soir. Mais vous allez voir, y a quelques trucs à dire sur le métro londonien…
Tout d’abord la profondeur : en France, vous descendez une volée de marches (mettons 2, soyons fous) et vous y êtes. En Angleterre, la première fois vous vous demandez si vous allez tomber sur des rails un jour. Pour la descente c’est pas un drame, mais je vous déconseille de prendre les escaliers pour remonter, vous risqueriez d’être désagréablement surpris.
A mon humble avis, ils ont du lancer une vaste campagne de recherche de pétrole à une époque dans la ville et n’ayant rien trouvé, ils ont recyclé les puits en métro. C’est la seule explication que je vois pour avoir planqué les rails aussi profondément sous terre.
Les stations sont généralement immenses, on marche beaucoup, si vous trouvez Châtelets-les-Halles trop vaste vous avez pas finit de rire ici.
A coté de ça, les rames de métro sont plus petites qu’à Paris, les plus grands ont intérêt à baisser la tête pour passer la porte.
Les Anglais ont l’équivalent de « la voix de la SNCF » dans le métro, un charmant timbre féminin qui vous annonce où vous êtes, avant de conclure sur le mondialement connu Mind the gap, between the train, and the platform , véritable cris de guerre du londonien adepte du métro-boulot-dodo. Tellement connu et trademark qu’ils vendent des strings en ville avec un gros « mind the gap » tagué dessus. Vous en trouverez sur le site officiel des transports londonien, c’est d’un chic fou.
Les Anglais sont loin d’être aussi nerveux que les parisiens dans l’underground. Le fameux flegme britannique fait que vous verrez très rarement des gens sprinter dans les couloirs en entendant un métro arriver au bout. Admirable, mais particulièrement pénible quand vous êtes pressé et que l’accès est bloqué par 30 personnes qui marchent au pas. Ceci dit, ils sont champions pour garder leur droite dans les escalators. Sauf vers Saint-Pancras, mais vu la proportion de Français fraichement débarqué de l’Eurostar qu’il doit y avoir dans le lot c’est pas étonnant.
D’ailleurs, paradoxe numéro un : en France on roule à droite. Dans le métro, on tient aussi sa droite pour laisser le passage. Jusque là tout va bien. En Angleterre, ils roulent à gauche…et tiennent aussi la droite dans le métro. Suis-je la seule à penser que c’est légèrement surprenant ?
Ah, pour ce qui est des tarifs, les transports à Londres ça coute un max. Si vous venez faire du tourisme ici, ne serait-ce que pour un week-end, prenez une carte Oyster (oui, après le pass Navigo, la carte huître, me demandez pas d’où ça sort). Vous ferez des économies, surtout si vous vous déplacez en métro ET en bus. Fraude impossible dans le métro, n’essayez même pas.
Règle de sécurité de base : évitez de vous appuyer de tout votre poids sur les portes de la rame pendant qu’elle circule, à une époque il arrivait que le verrou saute en cours de route, la porte s’ouvrait et les gens qui tombaient se faisaient bobo tout plein. Le problème serait résolu mais je n’ai jamais vu un Londonien prendre le risque, même aux heures de pointes.
Le métro ferme relativement tôt (minuit 30, même en week-end), mais le réseau de bus qui circule de nuit dans la capitale est relativement impressionnant.
Enfin, méfiez-vous pendant les week-ends : certaines lignes peuvent être coupées pour cause de maintenance. Gardez un œil sur les panneaux d’informations, ça pourrait vous éviter de rater le train pour rentrer à la maison 😉
Les ptits loups, voici deux-trois tips qu’on vous dira pas à l’école concernant la culture anglaise. A tort, d’ailleurs.
Tout d’abord, un truc qui est hautement indissociable de l’esprit « soirée » dans la population locale, jeune et festive. L’art du pre-lash.
Le pre-lash, braves gens, c’est une action qui consiste à se poser dans une chambre/cuisine et picoler joyeusement avant d’aller en boite.
Si on y ajoute les couleurs locale et compte tenu des horaires d’ouvertures des clubs et du facteur thune, indispensable lorsque, comme n’importe quel étudiant anglais, vous avez minimum 4 soirées dans la semaine à assurer financièrement, ça devient :
Se mettre une superbe caisse avant 21h avec un alcool cheap de type « Vodka Sainsburry », un truc à peu près aussi toxique que le Pastis de chez Champion. Et partir en boîte en titubant, porté par un pote.
‘Voyez le genre.
Toussa pour dire que les étudiants anglais ont une sacrée descente. Ils boivent beaucoup, souvent et attaquent relativement tôt. Ne généralisons pas trop hein, ils sont pas tous comme ça…mais en moyenne le niveau est élevé. Sans vouloir me la jouer vieux jeu, il y en a dans mon hall qui sont tout simplement affolant de ce côté, et qui ont un abonnement à l’hôpital le vendredi soir en rentrant de soirée pour cause de « petit excès ». Passons.
Ah, dans le même registre, parmi les mots de slang (comprenez argot) du pays, la monnaie locale change de nom : Les pounds deviennent des quids. Pas d’affolement, le moindre commerçant vous dira « pounds » hein…mais ça pourra peut-être vous aider si vous causez avec des jeunes dans le pays, ou si vous comptez acheter de la weed à Camden.
Ah, autre truc à connaître, dans un domaine nettement plus imagé cette fois, le fuck en matière de signe.
Vous avez le classique, celui qui est mondialement connu qui consiste à lever le majeur.
En Angleterre il y en a un 2e qui est peut-être plus utilisé et qui est relativement proche :
Vous présentez le dos de votre main à votre interlocuteur et vous levez l’index et le majeur. Les deux doigts peuvent être serrés ou écartés, ça change rien au message véhiculé par l’ensemble.
C’est à savoir, ça pourra vous éviter de vous faire dégager du Mac Do avec forces injures si vous demandez 2 big-macs avec une gestuelle aussi inappropriée qu’involontaire. A noter que c’est aussi le cas en Ecosse. En ce qui concerne l’Irlande et le Pays de Galles, je ne suis pas sure à 100% mais je vous déconseille d’essayer.
D’après la légende urbaine locale, ce signe viendrait d’une tradition française de 1415 qui consistait à couper les doigts des archers anglais fait prisonniers. Du coup à l’époque, ils se narguaient en agitant leurs petits doigts potelés comme pour dire « j’les ais encore et tu vas te prendre une flèche dans le derche sous peu ». Personnellement j’y vois quelque chose de nettement moins romancé mais pourquoi pas XD
Note à benêt: Y a rien à faire, même si la langue anglaise est incroyablement caoutchoutique et tout à fait approprié à la construction de mots/adjectifs inédits, j’ai la très nette impression que le nombre de jurons/insultes existant en français est bien plus important que dans la langue de Shakespeare. Trop bien, hein ?
Aujourd’hui, la thésarde avec qui je bosse m’a offert un super cadeau de Noël : une boite de cappuccino brésilien, importé directement de « là-bas ». C’est bon.
Ronronnements de bonheur pendant tout l’après-midi.
Du coup, je suis restée au labo pour l’aider à boucler des expériences jusqu’à 20 heures…OMG, je suis carrément vénale comme fille XD
Nan mais faut me comprendre…il n’y a aucune machine à café sur ce campus. Aucune. Ça a été le drame de ma vie en arrivant ici. La première semaine, j’ai fouillé chaque couloir, 50p en poche, la gorge nouée d’angoisse et les paupières lourdes, en quête de ZE carburant étudiantesque de base. En vain.
Terrible, terrible.
En y repensant, quand j’étais en France, j’ai engloutie de véritables fortunes dans la machine du hall de l’insa, en passant quasiment chaque pause scotchée contre le distributeur de caféine comme une huitre à son rocher. Comme 75% des autres étudiants d’ailleurs, le reste clopant joyeusement devant l’entrée. Chacun sa drogue quoi.
Mais ici non, faut organiser un pèlerinage jusqu’à la cafèt’ et méditer 2 ans dans la file d’attente pour obtenir le saint-graal…quelle vie…
Conséquence directe de tout ceci : j’étais toujours en rade de monnaie en France, chaque pièce étant généralement condamnée à se faire avaler par le distributeur. Ici, j’ai une pile de penny hallucinante qui traine sur un coin de bureau…heureusement qu’il y a les salles d’arcades du Trocadero de Piccadilly Circus pour écouler tout ça !
La traditionnelle quête pour les cadeaux de Noël va bientôt s’achever, un ultime raid chez Harrods et Covent Garden devrait maintenant me suffire à trouver mon bonheur…et j’ose pas imaginer l’allure des rues commerçantes ce week-end, ça s’annonce glucose à souhait !
Ma roommate a un boyfriend depuis quelque temps, ce qui m’arrange grandement puisqu’elle prend l’habitude de passer la nuit ailleurs de temps à autre. Du coup j’ai moins de remords à transformer la chambre en squat pendant les week-ends, pour potes français venu jouer les touristes.
Le seul inconvénient de la chose c’est qu’en semaine, quand elle revient dans ladite chambre le matin avant les cours, pour se pomponner pendant une heure, elle a une super pêche et fait un max de bruit. Perso je dors encore.
Pas trop grave, me direz-vous, c’est le matin…
Seulement avec moi faut savoir un truc : mon sommeil du matin est absolument sacré, particulièrement si j’étais crevée la veille. S’il y a un moment de la journée ou vous risquez de vous prendre une engueulade aussi sincère qu’inconsciente de ma part, c’est bien 45min avant l’heure à laquelle j’ai prévu de me lever. Chuis chiante, je sais, mais je me soigne.
Bref, elle a commencé à se prendre des grognements contrarié à chaque fois qu’elle fait claquer la porte alors j’espère arriver à maitriser mes élans de ronchonnerie d’ici les vacances.
Hormis tout ça, je reviens à Lyon jeudi soir prochain. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ç’aura été le trimestre le plus rapidement vécu de mon existence. Je vais donc prochainement embrayer sur des vacances jusqu’au…12 janvier ? 19 janvier ? pour l’instant, le mystère plane…