Articles classés 'Rien Ne Va Plus' ↓

En attendant la fin des Jeux…

Kids, j’ai survécu au Village. Veni, vidi, vici, là. Les derniers jours là-bas ont été un véritable parcourt du combattant, principalement à cause d’une planification pifometrée à la louche, ayant pour conséquences des mesures de sécurité bordélique et mises en place de façon fort tardives. Au passage, ne vous inquiétez pas en lisant la suite hein, dans le fond tout se passe bien et je préfère largement être ici que dépérir inutilement à Chatillon ! Mais sur ce blog, la tradition veut que je vous serve les évènements avec une bonne dose de cynisme et de râleries…alors c’est parti 😉

Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’un flic, aux Jeux du Commonwealth ? Simple :

– Vous prenez l’indien au regard le plus bovin possible, avec un gros bide et une moustache, vous le fringuez en kaki et vous le posez le cul sur une chaise 12 heures d’affilées. Tadaaaaaam !

– Activité principale de la journée : bouffer à longueur de temps et vous regarder trimer comme un galérien avec votre équipe, et se barrer comme un filou en laissant tout en bordel et en organisant une décharge publique dans un coin de salle obscur.

– Autre signe distinctif : végète en meute de 25 individus pour faire bonne mesure, ne risque pas un cheveu autour d’un périmètre de 20m², et il y en a grosso modo un troupeau tous les 80m. Horripilant.

– Sport favoris : rackette systématiquement tous les membres du staff à l’entrée sous prétexte que les clopes sont interdites sur le site (blague), tout en demandant innocemment : « do you have perfume ? » (c’est ça oue, et tu veux pas non plus 100 balles et un mars temps qu’on y est ? non mais sans dec…).

– Utilité quelconque : Nulle. Mais de temps en temps (genre vers 17h, quand il fait un peu moins chaud), se lève, saisi un bâton, fait 20m et le plante vigoureusement dans le sol pour vérifier qu’il n’y a pas une bombe. Puis se rassoit, épuisé.

Specimen isolé en pleine action.

A part ça, il y a eu ce jour unique et fabuleux où ils nous ont interdit sacs, talkie et téléphone, comme ça, sur un coup de tête : genre on a des pigeons voyageurs au Village. A ce rythme on pensait devoir bosser à poil le lendemain.

Mais en fait le jour d’après ils ont interdit l’approvisionnement en eau. Alors passer une journée avec un litre d’eau pour 4, vu le climat et l’activité, je vous assure que c’est un coup à prendre très TRES cher.

Et finalement, le jour suivant, ils ont interdit l’entrée à toute la main d’œuvre. C’est pas comme si on avait 3 mois d’avance sur le planning donc ça tombait super bien, vous pensez bien. C’est comme ça que tout le staff (5 personnes, sur tout le site ça fait franchement peu) s’est retrouvé à mettre les mains dans le cambouis pour avancer malgré tout, que certains se sont improvisés pilotes de poids lourds et que je me suis retrouvée aux commandes d’un fenwick pendant un bout de matinée. Mais ça c’était marrant en fait, heureusement qu’on m’avait donné un cours avant pour le fun, ahah !

Et guess what ? Les Jeux auront quand même lieu. Crazy.

Y a juste eu quelques scandales sur la propreté du site. Tu m’étonnes. Et encore, les journalistes ne sont pas allés faire un tour au dépôt parce que là on vit de grands moments nutella : la warehouse sert tout à la fois de salle à manger, de chenil, de nid de serpents, de chiottes publiques et de décharge. Une catastrophe sanitaire, y a de quoi démarrer une guerre bactériologique là-dedans. Ça plus les flaques d’eau stagnantes de la mousson mélangées à d’autres trucs (dont on préfère ignorer la nature) et les armées de moustiques qui ont refilé la dengue à la moitié des équipes…et comme il y a pas la clim, tout ce petit monde macère allègrement par 40° en un immense bouillon de culture. Tout de suite ça donne envie d’y passer ses journées. Heureusement que je bossais pas trop là-bas parce qu’à long terme y a moyen que ça tue un bonhomme.

Bref. J’ai quitté temporairement ce lieu hostile pour rejoindre les bureaux : quelques tentes installées dans un complexe de salles d’exposition plus ou moins à l’abandon, une sorte de grand bâtiment pyramidal probablement issu de l’imagination d’un architecte un peu geek fan de Stargate. Les flics y sont encore plus chiants (true story !) et les horaires toujours hardcore, mais au moins on peut rester assis 75% du temps, et en plus on apprend plein de trucs.

La photo doit dater du siècle dernier parce qu’en vrai c’est chouia plus usé. Et avec, genre, des fuites.

Pour l’instant, ça roule…

Kids, parmi mes plus fidèles compagnons de route, je peux citer mon vieux sac à dos Quicksilver beige (qui est en passe de battre en ancienneté celui que je trainais au collège, tout en réalisant l’exploit d’être un peu moins rapé/troué/crado), mon ipod a qui j’impose une cadence démentielle depuis son acquisition, l’irremplaçable carte 12-25, le GPS de mes parents (qui est plus ou moins devenu le mien pour cause de squattage intensif et abusif) et surtout, la voiture qui va avec.

Une Renault Clio, millésime 1993, blanche, 180 500 bornes au compteur. Une warrior. Qui a gagné 1-0 contre la portière arrière gauche du bolide de ma mère, un jour où je m’enfuyais de chez-moi à la bourre en marche arrière. On construisait solide, à l’époque.

caisseImpossible de faire un excès de vitesse : je suis sure qu’à plus de 140km/h, le volant se décroche à cause des vibrations. Perso, ça fait longtemps que j’ai arrêté de regarder le compteur de vitesse quand je suis sur l’autoroute : généralement, quand je monte l’auto-radio au niveau 22-23 pour couvrir le bruit du moteur, je suis pile poil à la vélocité admise. A noter que ça nécessite de hurler « BONJOUR !!! » à l’arrivée au péage sans prendre le temps de baisser le son (et accessoirement passer pour une jackie). Ou de se coller une frayeur quand on redémarre le lendemain matin et que la radio vous braille dessus plein pot avec les réglages de la veille.

Ces derniers temps, elle m’en fait un peu voir de toutes les couleurs. Ça a commencé l’été dernier quand j’ai crevé un pneu : 2h de lutte acharnée sous le soleil à essayer de démonter le pneu en question, en râlant comme un pou et en envoyant balader tout le monde passke « je suis une femme libérée, ingénieure dans un futur proche, et qu’on va pas se laisser emmerder par quatre boulons, non mais sans blague. »

Résultat des courses, mon frère a eu pitié, a prit le relais, a failli se péter un poignet…et après un débat passionné sur le sens dans lequel on dévisse, et des libations homériques de dégrippant, il a fallu le poids de mon grand-père sur la clé pour débloquer les boulons. Héroïque.

Il y a eu aussi la fois où j’ai eu une panne de ventilation. Ce qui tombait très bien puisque je ramenais quatre filles de mon équipe de basket, tout de suite après un match, un soir de grand-froid. Grâce à ces circonstances combinées et la densité de buée sur les vitres en résultant, j’ai pu découvrir les joies de la conduite avec la tête par la fenêtre, ce que je rêvais de faire depuis mon premier visionnage d’Ace Ventura.

Ensuite, pour une raison inconnue, ma voiture s’est mise à moisir gentiment pendant mon absence en Angleterre, la transformant en boite de pétri le temps des vacances de Noël. Nettoyage intensif, et autres désinfections consciencieuses sont venue à bout des colonies de pénicillines qui squattaient l’intérieur. On ne peut malheureusement pas en dire autant de l’odeur qui s’est accrochée, tenace et pas toujours très agréable. Senteur reblochon bien fait, m’enfin au bout de 2h, on y fait plus attention…

Il y a deux mois j’ai réalisé que c’était à cause d’une fissure vachement pernicieuse et bien planquée au-dessus de la roue (réparée depuis avec un bout d’adhésif argenté), qui envoyait l’eau directement dans le coffre, avant d’aller inonder les sièges arrières…de ce côté, je remercie les sacs que j’avais mis dans le coffre pour m’avoir permis de la localiser. Dommage qu’ils aient été trempés (ainsi que leur contenu) lors de cette heureuse découverte.

Et enfin, j’ai appris à mes dépends que si je la laisse sur un parking plus d’une semaine sans débrancher la batterie, elle me boude et refuse carrément de se mettre en route. J’ai pris l’habitude de la démarrer à la pince croco, avec une vitesse et une habileté qui flirte avec la virtuosité pour peu que j’arrive à localiser une âme bienveillante qui sache ouvrir le capot de sa caisse sans un manuel.

Tout ça pour dire…bien que ce bolide m’ait rendu de fiers services pendant 3 ans en sillonnant la France (et une partie de l’Angleterre) sans panne majeure, il est peut-être grand temps d’envisager une retraite avant qu’elle ne fasse un infarctus au bord de l’autoroute. Histoire à suivre…

Mésaventures matinales & autre miracle.

Aujourd’hui, c’est racontage de vie !!

Les ptits loups, tous les matins, la société met à disposition de ses gentils employés un BUS pour qu’ils puissent aller au boulot. Départ 7h25 devant la résidence étudiante, gratuit, et même s’il n’est pas super rapide, il vous amène à bon port à l’heure. Plutôt pratique quoi.

Ça pourrait même être parfait, sauf que.
Je me demande encore ce que j’ai fait au Bon Dieu pour que, tous les matins, la même stagiaire vienne s’asseoir à côté de moi avec un grand sourire. Elle n’a même pas encore déposé son auguste derrière sur le siège qu’elle commence déjà à papoter. Un vrai moulin à parole. On l’arrête pas. Sa vie, son œuvre, ses combats, un peu comme le blog que vous êtes en train de lire sauf que vous ne pouvez pas refermer la page web pour faire en sorte que ça s’arrête. À ce moment là, il est 7h30. 7h30, people, et c’est insupportable. Si comme moi vous êtes un oiseau de nuit, du type pas réveillé et grognon le matin au réveil, vous comprendrez ma douleur.

Je sais tout : qu’elle est d’origine russe, qu’il y a de fortes  prédispositions pour le diabète dans sa famille, qu’elle se lave les cheveux tous les jours, qu’elle ne loupe pas un match de rugby et qu’elle regarde Battlestar Galactica (c’est dommage, j’avais vraiment envie de regarder la série mais quand j’y pense, je vois sa tête et ça me bloque). Je sais tout et, confidence pour confidence, je m’en contretape abyssalement.

poster_smectaaaJ’ai tout essayé, de l’air d’intérêt jusqu’à l’expression d’un ennui profond manifeste. Bâillements à répétitions. Toussejmenfoustousse. Les écouteurs dans les oreilles. J’ai même tenté d’en placer une dans l’espoir de réguler cette diarrhée verbale, avec mes mots dans le rôle de l’imodium mais elle continue sur sa lancé comme si je n’avais pas ouvert la bouche : généralement, je m’interromps au beau milieu d’une phrase, entre le verbe et le COD, lorsque je constate que de toute façon elle m’a coupé la parole depuis un bail, s’en cogne royalement, et se sent d’attaque pour monologuer encore 20 min.

La seule chose qui marche à peu près, c’est feindre le sommeil. Il faut juste être assez vif pour grimper dans le bus en premier et fermer immédiatement les yeux avec un soupir épuisé à fendre l’âme. Si vous êtes assez rapide, elle aura la décence de ne pas vous réveiller pour vous raconter son programme de la soirée précédente (généralement constitué d’un bain d’une heure, d’une sieste…et j’avoue qu’après j’ai toujours décroché. Probablement un épisode de Battlestar Galactica).

Tout ça pour dire, j’espérais qu’en revenant de ma session d’examen en Angleterre elle se serait chouia calmée. J’ai même pris la voiture pour aller au boulot la semaine qui a suivit, afin d’être sure de faire mes trajets tranquillou.

Quand j’ai repris le bus, RIEN n’avait changé. Mis à part qu’elle avouait avoir été prête à m’envoyer un sms pour savoir ce qui m’était arrivé. Oscour. Alaide. (Si vous vous posez la question, je lui ai laissé mon numéro après m’être fait harceler une demi-heure sur « comment télécharger la derrière saison de Battlestar Galactica ». J’étais prête à tout pour être sûre qu’elle ne me suive pas jusqu’à ma chambre).

Et ce matin, le miracle à eu lieux.
Hallelujah. Ozana. Laché de chérubins potelés. Et autre angelots de la même Arche de Noé. Sonnez hautbois, résonnez musettes. Son, lumières et félicité.

Il y a une NOUVELLE STAGIAIRE.

L’effet fut immédiat, l’autre pipelette l’a immédiatement prise sous son aile pour la coacher pendant tout le trajet, me laissant commater avec délice contre la fenêtre du bus, un sourire de béatitude peint sur le visage.
Prière sincère pour cette nouvelle âme innocente qui bosse ici jusqu’à début septembre, espérons qu’un autre nouveau arrivera d’ici là où elle risque vite de trouver le parcours insupportable. Amen.

Geekin’ time, my friends…

Kids, jeudi dernier a eu lieu un événement relativement douloureux, en plus d’être particulièrement malvenu.
Mon vaillant ordinateur portable, compagnon d’infortunes, galères et autre no-liferie, vient de passer l’arme à gauche, après 4 ans de bons et loyaux services. Enfin presque.

Duh.

Tout ça, c’est la faute de l’écran. Et aussi la mienne. J’estime que si je n’avais pas bougé la souris au moment où ce papy technologique se mettait en veille avec un soufflement de ventilo fatigué, je n’aurais pas déclenché le micmac électrique qui grilla les condensateurs du rétro-éclairage. Scrogneugneu de champs électrique en carton. Tension de claquage détestable. Une vraie plaie. Putain de Vietnam, Joe.
Je suis sure qu’avec un tournevis, une pièce de rechange et un fer à souder il y a un sauvetage à tenter mais je suis pas certaine que le rapport « (coût/temps)xrisque » vaille le coup, ni que vous ayez envie de m’entendre marmonner en causant électronique.

Tout ça pour dire, à moins de me mettre devant l’ordi avec une lampe frontale de 1000W, c’était, genre, sombre (ou opaque, comme vous voulez) et par extension assez peu pratique.
Du coup. Pour palier au plus pressé, j’ai fait une descente à la boutique du coin et raqué quelques euros pour un écran, histoire de pouvoir continuer à bosser mes cours/sujets de partiels que j’avais –bêtement – laissé sur mon disque dur. Et aussi réfléchir à la suite parce qu’à compter de mercredi et pour les 3 semaines à venir, je vais voleter de squat en squat tous les 4 matins très exactement. Et je me vois assez mal trimballer écran+PC agonisant+douzaine de câble de tout ce bazar dans la calle d’un avion/eurostar/sous-marin. Il fallait agir vite, et efficacement.

Les ptits-loups, je n’aurais pas connu de tel embarras si tout le savoir humain (enfin celui qui m’intéresse du moins) n’était pas disponible uniquement sous forme de données numériques. Dommage que les polycopiés soient si peu éco-citoyen parce que EUX n’ont pas besoin de rétro-éclairage pour être lisibles. Sans oublier, il faut le dire, toutes ces petites geekeries qui n’ont rien à voir avec les études qui font que c’est quand même déchirant de se passer d’un PC de nos jours. Mais passons.

Du coup, je suis retournée à la boutique du coin et j’ai échangé l’écran contre ça :

dscf4389

Un bébé d’1,4kg pas bien grand (10’’), autonome (9H) et totalement ridicule à côté du glorieux 17’ qui a accompagné mes années étudiantes. Mais c’est fichtrement pratique et tout à fait compatible avec la moyenne de vadrouilles diverses et variées, de l’instant et des 6 prochains mois, prévues dans mon agenda de type ministériel.

Puis c’est cute, pas la grosse ruine, relativement rapide, avec Windows XP et une sortie vidéo. En clair, ça fera très bien l’affaire pour dépanner au pied levé, pour l’instant. Quand les temps seront meilleurs, j’aviserais pour élire le prochain vrai PC sur lequel je jetterai mon dévolu…en espérant que je n’égare pas ce petit truc au fond d’un sac entre-temps !

Autrement, je me refais à peu près toutes les ziks plus ou moins kitch/cultes/pourave, en redécouvrant le métal finlandais et la pop grecque, probablement un side effect désagréable de l’Eurovision. Les enfants, il est temps que je quitte ces 16m² exigüe, l’enfermement volontaire bien que contraint et forcé est abrutissant et ne me sied guère plus d’une semaine. Enfin on reparlera de tout ça quand je serais paumé dans l’immonde bordel logistique qui s’annonce, entre stage,partiels, entretiens, partiels, résultats, partiels, dans x villes/pays différend…si je m’en sors vivante, je pourrais clamer au monde que ça n’a jamais été autant la croix et la bannière de faire tenir tout ça en un temps record…et que je resterai enfermée dans ma chambre à glander avec délice pour un bon paquet de soirées.

Bug dans la Matrice

Bon.
Vous l’avez peut-être remarqué, c’est un peu mort dans le coin.
Une tragique histoire de grosse base de donnée qui a bouffée la petite, le tout avec du sang, des larmes, et des violons en arrière plans. En clair, il y a eu un génocide de post, une sorte de bombe à neutron de l’informatique, qui…
Bref. Y a plus rien.

C’est fâcheux, j’étais justement en train de me dire que ce concentré de fadaise allait fêter son premier anniversaire et « BIM, la base de donnée ». (Je soupçonne quand même une opération commando torve de la part de Damien Jean, cf post antérieur)

En fouillant les caches de Google (merci, big brother) et en bidouillant un brin, j’arriverai (à terme), à remettre 90% des billevesées qui se trouvaient ici donc c’est pas non plus le gros drame, même si je ne pourrais jamais ressusciter les centaines de commentaires enfiévrés laissé par l’armée de fan qui se rendait ici chaque jour…
(J’en fais peut-être un peu trop…mais hey, ces comm’, c’était ma fierté !)
ça et les données statistiques du tracker Google qui avaient enregistrées des trucs particulièrement croustillants et que je prévoyais de dévoiler au grand public dans un futur proche…
*sigh*
Ce n’est que partie remise, ce blog renaîtra de ses cendres tel le phénix, grâce à la fonction « antidatage de post » de ce bon vieux wordpress et quelques copié/collé.

Allez zou, au boulot…

C’est mon rêve.

Me voici en direct live du Cap-Ferret, où j’ai retrouvé un ou deux couzinous. Et comme d’habitude, entre deux sessions de surf et un peu de bronzette, on s’est fait une grande soirée de rétrospective des meilleurs moment youtubesques.
Il y a ceux dont on ne se lasse jamais comme par exemple le seul et unique « manualist » :

Je suis vraiment fan, intro, thème, solo…un vrai artiste

Ou encore les “voca people”

 

Concept excellent, et en plus ça rend carrément bien…

Mais de fil en aiguille, ça dérape, on regarde les vieux clips de l’Eurovision (Dustin the turkey, anyone ?)…on redécouvre Cindy Sanders et « papillon de lumière »…et là, on fait la découverte musicale de l’année.
A ce sujet, je m’insurge violemment. Ça fait au moins 4 mois que ce zigoto a vraiment « percé » et PERSONNE ne m’a tenu au courant pendant mon exil anglais. MERCI pour la solidarité, hein. Ne me dites pas que vous n’étiez pas au courant, c’est pas possible de passer à côté d’un phénomène pareil.

Damien Jean, les ptits loups.

Rien que d’y repenser, je ricane bêtement, l’œil fou et le regard vide (les deux à la fois oui, c’est assez technique). Il y a tout ce qu’on veut dans ce clip, tourné dans un garage redécoré en boite de nuit avec deux lampions et un tourne-disque. Dès les premières secondes, on sait qu’on va avoir quelque chose de GRAND.
Frissons, chair de poule…les premiers accords couinent dans les enceintes du PC…pupilles dilatées, souffle court…et là il ouvre la bouche, des sons en sortent. Que dire ? le temps suspend son vol. Oh. My. GOD.

Vous le savez, la quête vient de prendre fin, vous avez devant vous le summum du kitch, cuvée 2009. FEEL IT !!!

Si vous n’avez pas encore fait un arrêt cardiaque devant la violence des images, si vous n’êtes pas encore suffoqué de rire (les pompiers, c’est le 18), prenons quelques instants pour analyser, ENSEMBLE, un tel chef-d’œuvre. La profondeur du texte. Une voix de basse d’une sensualité extrême (on sent que ça fait pas longtemps qu’il a mué). Ce costume (Suit up !!!). Et surtout ces petits pas de danses vifs, précis, pleins de grâce. Ce grand-écart. Ces CHAUSSETTES !!! Ce python albinos !! (Dude, what the hell ???). Ce solo de guitare !!! cette pyrotechnie digne de Die Hard 1,2,3,4,5 (surtout 5)….Et ENCORE ce grand-écart !!!!

*Pâmoison totale, révélation divine*

Quelqu’un peut noter les paroles sur un morceau de PQ et me les envoyer? j’y arrive pas, entre les larmes de joie et les fous-rire hystérique, c’est pas possible. Et curieusement, on trouve pas les lyrics sur Google…

Quand je pense à l’Eurovision (le 16 mai. N’oubliez pas, préparez le pop-corn, les chips et le pâté, ça va encore être collector), je me demande comment on a fait pour recruter Patricia Kaas, du coup.
Il va sortir un autre tube en Juin. J’ai hâte.

Petites comparaisons, sur le tas

Il y a un bon paquet de différences flagrantes entre une entreprise anglaise et une entreprise française. Bon, ok, j’en ai testé qu’une de chaque, donc mon échantillonnage est loin d’être représentatif, mais quand même.

1) Le café:

En France, c’est du vrai, du bon, du percolé avec amour dans une bonne vieille cafetière et en libre service pour peu qu’on ramène un paquet de temps en temps… et non pas un vague ersatz de caféine dilué en microdose, spécial « nourrisson et petite enfance », que crache les distributeurs Outre-Manche. Joie et Bonheur, ça m’avait manqué.

2) La durée des pauses cafés :

10min à tout casser en Angleterre, 0,5 h minimum en France. Pour ça, le travailleur français lambda est connu comme le loup-blanc…mais voyez-vous, ça a son importance parce qu’il en découle directement…

3) L’ambiance :

Bon, OK, c’est vrai que dans un pays étranger, c’est pas facile-facile de se pointer et taper la discut’ avec le premier venu. N’empêche qu’en France, ça tchatche nettement plus entre collègue, ça se marre, et le niveau des blagues est nettement plus bas.
En ce moment j’ai beaucoup de mal avec le « vous »/ « tu » : tout le monde se tutoie, on m’a ordonné expressément de faire de même, mais je bloque un peu…le « you » anglais, neutre, sobre et efficace, c’est une superbe invention : pas de prises de têtes et de dilemme terrifiant « diplomatie V.S politesse V.S respect V.S convivialité »…

4) Les salutations

En Angleterre, il y a grosso-modo 3 façons de saluer quelqu’un. J’vous explique.

Case of « Entité inconnue » : Un signe de la main, à une distance de 1m minimum, accompagné d’un vague « hi » ou « hey ya » ou une onomatopée de la même farine.

If « Entité inconnue, rencontre formelle » : Un bon vieux serrage de papatte, mais on peut aussi appliquer la méthode 1. Surtout si vous êtes une fille et stagiaire, parce que visiblement ça déroute les employés de plus de 50 ans, une nana qui amorce une poignée de main en guise de bonjour.

If « Connaissance plus ou moins proche » : Un Hug digne des plus grandes séries américaines. Je vous préviens parce que ça surprend toujours.

Bref. Ceci dit, on n’est pas beaucoup mieux en France avec notre décompte des bises qui varie selon la latitude, l’axe nord-sud ou la position du soleil…
Je dois dire que généralement avec mes collègues de bureau anglais l’année dernière, ça se limitait à la méthode n°1 décrite ci-dessus, dans un périmètre de 5m² défini autour de l’écran de PC. Dans le Sud, dès le 2e jours, vous comprenez qu’il y a un véritable rituel sacré à respecter, qui consiste à serrer la main/taper la bise à toute entité organique vivante que vous croiserez dans votre service.

Mis à part toutes ces considérations, je dois avouer que j’ai un peu de mal avec mes nouveaux horaires étant donné que ça fait bien 8 mois que je m’étais pas levée aussi tôt, et que par conséquent j’ai l’impression d’être une petite vieille quand je me force à filer au lit avant minuit.
Enfin, sachez qu’à Pau il fait un temps de chien, de ce côté Londres c’était carrément mieux. Comme quoi faut se méfier des idées toutes faites sur le Sud de la France et le climat Anglais. Personnellement, là maintenant tout de suite, je me sens roulée sur la marchandise.
Et sur ce, je vais pas tarder à aller me coucher…

Coup de vent

Pau, c’est plutôt sympa.
Mon nouveau squat est certes pas bien grand mais callé tout plein. Ça me rappelle mes années « résidence INSA », la télé en plus.
Je vous aurais bien parlé de mon stage, de la boite qui est vraiment sympa et de tout un tas d’autres trucs…mais je dois dire que le retour a la réalité est un peu brutal. En clair, je suis (encore une fois) débordée. Pis je me sens pas d’humeur a écrire des âneries à la légèreté aussi insouciante qu’inconvenante, en ce moment.

Bon, ceci dit, je vais quand même éviter de mettre ma vie sociale complètement au placard, histoire de m’intégrer un peu dans mon nouvel environnement, mais c’est parti pour être relativement tendu. Rien d’autre à faire à part mettre le nez dans le guidon sans se poser trop de questions et s’extasier de la vitesse à laquelle les heures vous filent entre les doigts. Intellectuellement et psychologiquement, la planque absolue.

Je devrais pouvoir respirer pour de bon au mois de juin, d’ici là ça promet d’être un tantinnet héroïque ! stay tuned !

Confession Nocturne. Woupas.

En ce moment, je dors mal.
Je fais des crises d’insomnies, de temps à autres, même si ça avait tendance à devenir épisodique ces derniers mois.
“Insomnie” est un bien grand mots d’ailleurs: je mets simplement des heures avant d’arriver à m’endormir et je me réveille rarement une fois que j’y suis parvenue.

Je peux être complètement claquée et incapable de garder les yeux ouverts, si mon cerveau a décidé de ne pas se mettre sur pause, ça peut durer TRES longtemps.
Ce genre de trucs peut être déclenché par la pire des questions existentielles comme la plus stupide des broutilles : tant que les circonvolutions dodues de mon petit encéphale trouvent le sujet intéressant, c’est mort.

*Sigh*

Jusqu’à présent, à Londres, ça avait peu d’incidence : les cours commencent plus tard qu’en France et je pouvais me permettre d’arriver au labo avec un peu de retard si je voulais rattraper un peu de temps de sommeil.

A Lyon c’était singulièrement plus compliqué : savoir qu’à 7 heures on doit être debout et qu’il est 3h bien tassé, ça devient vite pesant. Passées quelques nuits à ce régime, vos journée deviennent sacrément floues, “une copie d’une copie du jour d’avant ” pour citer Fight Club, en gros. J’vous raconte pas les dégâts passé un mois…

J’en suis pas à ce point mais j’ai malheureusement eu une semaines relativement sleepless, avec un emploi du temps qui m’a pas trop laissé le temps de compenser le manque de sommeil. Je fatigue un brin et constate que je n’ai plus la résistance de mes jeunes années…ni le demi-litre de café spécial “nuit-courte”.

Passons, j’ai pourtant tout essayé au fil des ans pour mettre moins de 3h à m’endormir !

Le sevrage complet de caféine…mais j’ai laissé tomber en voyant que seul mon taux d’éveil en cours était en chute libre.
Les douches chaudes, froides, glacées, brulantes…nada.
Les bouquins, que ce soit le dernier « Garfield » ou un vieux poly de thermodynamique spécialement dépoussiéré pour l’occasion…pas d’amélioration.
Le lait chaud avec du miel…au bout d’une semaine je vous jure que ça flanque la gerbe.
Une bonne séance de sport, une nuit j’ai même chaussé mes baskets pour faire quelques tours de pâtés de maisons à 2h du mat’…rien de neuf, à part que j’ai chopé un rhume qui a muté en grippe carabinée.
J’ai essayé de mettre de la musique douce, un truc apaisant pas plus violent que Jose Gonzales…sans conséquences sur mon absence de somnolence.

Le soir je pète la forme et le matin je suis un zombie…

Bref, vous voyez le genre. Pour les cas d’urgence genre semaine de révisions+partiel, j’ai une boite de médoc censée déconnecter mes neurones pour de bons…je pioche dedans en faisant des microdoses et au moins l’effet placebo marche bien puisque je m’endors pas trop mal mais j’ai assez peu confiance en ces trucs. Je préfère avoir un sommeil en dent de scie plutôt que de finir par être dépendante et me retrouver incapable de fermer l’œil sans passer par ça. Gardons les cachetons pour quand je serais PDG d’une multinationale croulant sous les responsabilité.

Le pire dans tout ça, c’est que quand vous tournez en rond dans votre lit passé une certaine heure, vous n’osez plus rien faire en espérant que le sommeil vienne. Ce qui évidemment n’arrive pas. Ce qui vous énerve encore plus. Résultat, on est pas couché. Aha, calembour !

Bref.
Demain, je boucle mon sac et je me casse pour 4 jours, j’ai quelques affaires à régler sur Lyon et je vais en profiter pour changer un peu de décor et me faire un bon week-end. Suite du programme: rapport à finir mais surtout fêtes et soirées, il est hors de question que je passe mon dernier mois à Londres cloitrée dans ma chambre devant une page Word !

Anyway, si par hasard vous avez une méthode miracle pour s’endormir rapidement, bio, sans alcool ni conservateur, et qui ne nécessite pas obligatoirement l’injection d’une dose d’endorphine suffisante pour shooter un cheval, j’achète. Sur ce, je vais essayer d’aller dormir un brin…

En Vrac

Aujourd’hui, la thésarde avec qui je bosse m’a offert un super cadeau de Noël : une boite de cappuccino brésilien, importé directement de « là-bas ». C’est bon.

Ronronnements de bonheur pendant tout l’après-midi.
Du coup, je suis restée au labo pour l’aider à boucler des expériences jusqu’à 20 heures…OMG, je suis carrément vénale comme fille XD

Nan mais faut me comprendre…il n’y a aucune machine à café sur ce campus. Aucune. Ça a été le drame de ma vie en arrivant ici. La première semaine, j’ai fouillé chaque couloir, 50p en poche, la gorge nouée d’angoisse et les paupières lourdes, en quête de ZE carburant étudiantesque de base. En vain.
Terrible, terrible.

En y repensant, quand j’étais en France, j’ai engloutie de véritables fortunes dans la machine du hall de l’insa, en passant quasiment chaque pause scotchée contre le distributeur de caféine comme une huitre à son rocher. Comme 75% des autres étudiants d’ailleurs, le reste clopant joyeusement devant l’entrée. Chacun sa drogue quoi.

Mais ici non, faut organiser un pèlerinage jusqu’à la cafèt’ et méditer 2 ans dans la file d’attente pour obtenir le saint-graal…quelle vie…
Conséquence directe de tout ceci : j’étais toujours en rade de monnaie en France, chaque pièce étant généralement condamnée à se faire avaler par le distributeur. Ici, j’ai une pile de penny hallucinante qui traine sur un coin de bureau…heureusement qu’il y a les salles d’arcades du Trocadero de Piccadilly Circus pour écouler tout ça !

La traditionnelle quête pour les cadeaux de Noël va bientôt s’achever, un ultime raid chez Harrods et Covent Garden devrait maintenant me suffire à trouver mon bonheur…et j’ose pas imaginer l’allure des rues commerçantes ce week-end, ça s’annonce glucose à souhait !

Ma roommate a un boyfriend depuis quelque temps, ce qui m’arrange grandement puisqu’elle prend l’habitude de passer la nuit ailleurs de temps à autre. Du coup j’ai moins de remords à transformer la chambre en squat pendant les week-ends, pour potes français venu jouer les touristes.

Le seul inconvénient de la chose c’est qu’en semaine, quand elle revient dans ladite chambre le matin avant les cours, pour se pomponner pendant une heure, elle a une super pêche et fait un max de bruit. Perso je dors encore.
Pas trop grave, me direz-vous, c’est le matin…
Seulement avec moi faut savoir un truc : mon sommeil du matin est absolument sacré, particulièrement si j’étais crevée la veille. S’il y a un moment de la journée ou vous risquez de vous prendre une engueulade aussi sincère qu’inconsciente de ma part, c’est bien 45min avant l’heure à laquelle j’ai prévu de me lever. Chuis chiante, je sais, mais je me soigne.
Bref, elle a commencé à se prendre des grognements contrarié à chaque fois qu’elle fait claquer la porte alors j’espère arriver à maitriser mes élans de ronchonnerie d’ici les vacances.

Hormis tout ça, je reviens à Lyon jeudi soir prochain. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ç’aura été le trimestre le plus rapidement vécu de mon existence. Je vais donc prochainement embrayer sur des vacances jusqu’au…12 janvier ? 19 janvier ? pour l’instant, le mystère plane…