Me voici en direct live du Cap-Ferret, où j’ai retrouvé un ou deux couzinous. Et comme d’habitude, entre deux sessions de surf et un peu de bronzette, on s’est fait une grande soirée de rétrospective des meilleurs moment youtubesques.
Il y a ceux dont on ne se lasse jamais comme par exemple le seul et unique « manualist » :
Je suis vraiment fan, intro, thème, solo…un vrai artiste
Ou encore les “voca people”
Concept excellent, et en plus ça rend carrément bien…
Mais de fil en aiguille, ça dérape, on regarde les vieux clips de l’Eurovision (Dustin the turkey, anyone ?)…on redécouvre Cindy Sanders et « papillon de lumière »…et là, on fait la découverte musicale de l’année.
A ce sujet, je m’insurge violemment. Ça fait au moins 4 mois que ce zigoto a vraiment « percé » et PERSONNE ne m’a tenu au courant pendant mon exil anglais. MERCI pour la solidarité, hein. Ne me dites pas que vous n’étiez pas au courant, c’est pas possible de passer à côté d’un phénomène pareil.
Damien Jean, les ptits loups.
Rien que d’y repenser, je ricane bêtement, l’œil fou et le regard vide (les deux à la fois oui, c’est assez technique). Il y a tout ce qu’on veut dans ce clip, tourné dans un garage redécoré en boite de nuit avec deux lampions et un tourne-disque. Dès les premières secondes, on sait qu’on va avoir quelque chose de GRAND.
Frissons, chair de poule…les premiers accords couinent dans les enceintes du PC…pupilles dilatées, souffle court…et là il ouvre la bouche, des sons en sortent. Que dire ? le temps suspend son vol. Oh. My. GOD.
Vous le savez, la quête vient de prendre fin, vous avez devant vous le summum du kitch, cuvée 2009. FEEL IT !!!
Si vous n’avez pas encore fait un arrêt cardiaque devant la violence des images, si vous n’êtes pas encore suffoqué de rire (les pompiers, c’est le 18), prenons quelques instants pour analyser, ENSEMBLE, un tel chef-d’œuvre. La profondeur du texte. Une voix de basse d’une sensualité extrême (on sent que ça fait pas longtemps qu’il a mué). Ce costume (Suit up !!!). Et surtout ces petits pas de danses vifs, précis, pleins de grâce. Ce grand-écart. Ces CHAUSSETTES !!! Ce python albinos !! (Dude, what the hell ???). Ce solo de guitare !!! cette pyrotechnie digne de Die Hard 1,2,3,4,5 (surtout 5)….Et ENCORE ce grand-écart !!!!
*Pâmoison totale, révélation divine*
Quelqu’un peut noter les paroles sur un morceau de PQ et me les envoyer? j’y arrive pas, entre les larmes de joie et les fous-rire hystérique, c’est pas possible. Et curieusement, on trouve pas les lyrics sur Google…
Quand je pense à l’Eurovision (le 16 mai. N’oubliez pas, préparez le pop-corn, les chips et le pâté, ça va encore être collector), je me demande comment on a fait pour recruter Patricia Kaas, du coup.
Il va sortir un autre tube en Juin. J’ai hâte.
Les ptits loups, voici deux-trois tips qu’on vous dira pas à l’école concernant la culture anglaise. A tort, d’ailleurs.
Tout d’abord, un truc qui est hautement indissociable de l’esprit « soirée » dans la population locale, jeune et festive. L’art du pre-lash.
Le pre-lash, braves gens, c’est une action qui consiste à se poser dans une chambre/cuisine et picoler joyeusement avant d’aller en boite.
Si on y ajoute les couleurs locale et compte tenu des horaires d’ouvertures des clubs et du facteur thune, indispensable lorsque, comme n’importe quel étudiant anglais, vous avez minimum 4 soirées dans la semaine à assurer financièrement, ça devient :
Se mettre une superbe caisse avant 21h avec un alcool cheap de type « Vodka Sainsburry », un truc à peu près aussi toxique que le Pastis de chez Champion. Et partir en boîte en titubant, porté par un pote.
‘Voyez le genre.
Toussa pour dire que les étudiants anglais ont une sacrée descente. Ils boivent beaucoup, souvent et attaquent relativement tôt. Ne généralisons pas trop hein, ils sont pas tous comme ça…mais en moyenne le niveau est élevé. Sans vouloir me la jouer vieux jeu, il y en a dans mon hall qui sont tout simplement affolant de ce côté, et qui ont un abonnement à l’hôpital le vendredi soir en rentrant de soirée pour cause de « petit excès ». Passons.
Ah, dans le même registre, parmi les mots de slang (comprenez argot) du pays, la monnaie locale change de nom : Les pounds deviennent des quids. Pas d’affolement, le moindre commerçant vous dira « pounds » hein…mais ça pourra peut-être vous aider si vous causez avec des jeunes dans le pays, ou si vous comptez acheter de la weed à Camden.
Ah, autre truc à connaître, dans un domaine nettement plus imagé cette fois, le fuck en matière de signe.
Vous avez le classique, celui qui est mondialement connu qui consiste à lever le majeur.
En Angleterre il y en a un 2e qui est peut-être plus utilisé et qui est relativement proche :
Vous présentez le dos de votre main à votre interlocuteur et vous levez l’index et le majeur. Les deux doigts peuvent être serrés ou écartés, ça change rien au message véhiculé par l’ensemble.
C’est à savoir, ça pourra vous éviter de vous faire dégager du Mac Do avec forces injures si vous demandez 2 big-macs avec une gestuelle aussi inappropriée qu’involontaire. A noter que c’est aussi le cas en Ecosse. En ce qui concerne l’Irlande et le Pays de Galles, je ne suis pas sure à 100% mais je vous déconseille d’essayer.
D’après la légende urbaine locale, ce signe viendrait d’une tradition française de 1415 qui consistait à couper les doigts des archers anglais fait prisonniers. Du coup à l’époque, ils se narguaient en agitant leurs petits doigts potelés comme pour dire « j’les ais encore et tu vas te prendre une flèche dans le derche sous peu ». Personnellement j’y vois quelque chose de nettement moins romancé mais pourquoi pas XD
Note à benêt: Y a rien à faire, même si la langue anglaise est incroyablement caoutchoutique et tout à fait approprié à la construction de mots/adjectifs inédits, j’ai la très nette impression que le nombre de jurons/insultes existant en français est bien plus important que dans la langue de Shakespeare. Trop bien, hein ?