Mind The Gap

Désolée, j’ai pas trouvé plus bidon comme sujet ce soir. Mais vous allez voir, y a quelques trucs à dire sur le métro londonien…

Tout d’abord la profondeur : en France, vous descendez une volée de marches (mettons 2, soyons fous) et vous y êtes. En Angleterre, la première fois vous vous demandez si vous allez tomber sur des rails un jour. Pour la descente c’est pas un drame, mais je vous déconseille de prendre les escaliers pour remonter, vous risqueriez d’être désagréablement surpris.

A mon humble avis, ils ont du lancer une vaste campagne de recherche de pétrole à une époque dans la ville et n’ayant rien trouvé, ils ont recyclé les puits en métro. C’est la seule explication que je vois pour avoir planqué les rails aussi profondément sous terre.
Les stations sont généralement immenses, on marche beaucoup, si vous trouvez Châtelets-les-Halles trop vaste vous avez pas finit de rire ici.

A coté de ça, les rames de métro sont plus petites qu’à Paris, les plus grands ont intérêt à baisser la tête pour passer la porte.

Les Anglais ont l’équivalent de « la voix de la SNCF » dans le métro, un charmant timbre féminin qui vous annonce où vous êtes, avant de conclure sur le mondialement connu Mind the gap, between the train, and the platform , véritable cris de guerre du londonien adepte du métro-boulot-dodo. Tellement connu et trademark qu’ils vendent des strings en ville avec un gros « mind the gap » tagué dessus. Vous en trouverez sur le site officiel des transports londonien, c’est d’un chic fou.

Les Anglais sont loin d’être aussi nerveux que les parisiens dans l’underground. Le fameux flegme britannique fait que vous verrez très rarement des gens sprinter dans les couloirs en entendant un métro arriver au bout. Admirable, mais particulièrement pénible quand vous êtes pressé et que l’accès est bloqué par 30 personnes qui marchent au pas. Ceci dit, ils sont champions pour garder leur droite dans les escalators. Sauf vers Saint-Pancras, mais vu la proportion de Français fraichement débarqué de l’Eurostar qu’il doit y avoir dans le lot c’est pas étonnant.

D’ailleurs, paradoxe numéro un : en France on roule à droite. Dans le métro, on tient aussi sa droite pour laisser le passage. Jusque là tout va bien. En Angleterre, ils roulent à gauche…et tiennent aussi la droite dans le métro. Suis-je la seule à penser que c’est légèrement surprenant ?

Ah, pour ce qui est des tarifs, les transports à Londres ça coute un max. Si vous venez faire du tourisme ici, ne serait-ce que pour un week-end, prenez une carte Oyster (oui, après le pass Navigo, la carte huître, me demandez pas d’où ça sort). Vous ferez des économies, surtout si vous vous déplacez en métro ET en bus. Fraude impossible dans le métro, n’essayez même pas.

Règle de sécurité de base : évitez de vous appuyer de tout votre poids sur les portes de la rame pendant qu’elle circule, à une époque il arrivait que le verrou saute en cours de route, la porte s’ouvrait et les gens qui tombaient se faisaient bobo tout plein. Le problème serait résolu mais je n’ai jamais vu un Londonien prendre le risque, même aux heures de pointes.

Le métro ferme relativement tôt (minuit 30, même en week-end), mais le réseau de bus qui circule de nuit dans la capitale est relativement impressionnant.

Enfin, méfiez-vous pendant les week-ends : certaines lignes peuvent être coupées pour cause de maintenance. Gardez un œil sur les panneaux d’informations, ça pourrait vous éviter de rater le train pour rentrer à la maison 😉

Et n’oubliez pas : mind the gap !

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