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Confession Nocturne. Woupas.

En ce moment, je dors mal.
Je fais des crises d’insomnies, de temps à autres, même si ça avait tendance à devenir épisodique ces derniers mois.
“Insomnie” est un bien grand mots d’ailleurs: je mets simplement des heures avant d’arriver à m’endormir et je me réveille rarement une fois que j’y suis parvenue.

Je peux être complètement claquée et incapable de garder les yeux ouverts, si mon cerveau a décidé de ne pas se mettre sur pause, ça peut durer TRES longtemps.
Ce genre de trucs peut être déclenché par la pire des questions existentielles comme la plus stupide des broutilles : tant que les circonvolutions dodues de mon petit encéphale trouvent le sujet intéressant, c’est mort.

*Sigh*

Jusqu’à présent, à Londres, ça avait peu d’incidence : les cours commencent plus tard qu’en France et je pouvais me permettre d’arriver au labo avec un peu de retard si je voulais rattraper un peu de temps de sommeil.

A Lyon c’était singulièrement plus compliqué : savoir qu’à 7 heures on doit être debout et qu’il est 3h bien tassé, ça devient vite pesant. Passées quelques nuits à ce régime, vos journée deviennent sacrément floues, “une copie d’une copie du jour d’avant ” pour citer Fight Club, en gros. J’vous raconte pas les dégâts passé un mois…

J’en suis pas à ce point mais j’ai malheureusement eu une semaines relativement sleepless, avec un emploi du temps qui m’a pas trop laissé le temps de compenser le manque de sommeil. Je fatigue un brin et constate que je n’ai plus la résistance de mes jeunes années…ni le demi-litre de café spécial “nuit-courte”.

Passons, j’ai pourtant tout essayé au fil des ans pour mettre moins de 3h à m’endormir !

Le sevrage complet de caféine…mais j’ai laissé tomber en voyant que seul mon taux d’éveil en cours était en chute libre.
Les douches chaudes, froides, glacées, brulantes…nada.
Les bouquins, que ce soit le dernier « Garfield » ou un vieux poly de thermodynamique spécialement dépoussiéré pour l’occasion…pas d’amélioration.
Le lait chaud avec du miel…au bout d’une semaine je vous jure que ça flanque la gerbe.
Une bonne séance de sport, une nuit j’ai même chaussé mes baskets pour faire quelques tours de pâtés de maisons à 2h du mat’…rien de neuf, à part que j’ai chopé un rhume qui a muté en grippe carabinée.
J’ai essayé de mettre de la musique douce, un truc apaisant pas plus violent que Jose Gonzales…sans conséquences sur mon absence de somnolence.

Le soir je pète la forme et le matin je suis un zombie…

Bref, vous voyez le genre. Pour les cas d’urgence genre semaine de révisions+partiel, j’ai une boite de médoc censée déconnecter mes neurones pour de bons…je pioche dedans en faisant des microdoses et au moins l’effet placebo marche bien puisque je m’endors pas trop mal mais j’ai assez peu confiance en ces trucs. Je préfère avoir un sommeil en dent de scie plutôt que de finir par être dépendante et me retrouver incapable de fermer l’œil sans passer par ça. Gardons les cachetons pour quand je serais PDG d’une multinationale croulant sous les responsabilité.

Le pire dans tout ça, c’est que quand vous tournez en rond dans votre lit passé une certaine heure, vous n’osez plus rien faire en espérant que le sommeil vienne. Ce qui évidemment n’arrive pas. Ce qui vous énerve encore plus. Résultat, on est pas couché. Aha, calembour !

Bref.
Demain, je boucle mon sac et je me casse pour 4 jours, j’ai quelques affaires à régler sur Lyon et je vais en profiter pour changer un peu de décor et me faire un bon week-end. Suite du programme: rapport à finir mais surtout fêtes et soirées, il est hors de question que je passe mon dernier mois à Londres cloitrée dans ma chambre devant une page Word !

Anyway, si par hasard vous avez une méthode miracle pour s’endormir rapidement, bio, sans alcool ni conservateur, et qui ne nécessite pas obligatoirement l’injection d’une dose d’endorphine suffisante pour shooter un cheval, j’achète. Sur ce, je vais essayer d’aller dormir un brin…

En Vrac

Aujourd’hui, la thésarde avec qui je bosse m’a offert un super cadeau de Noël : une boite de cappuccino brésilien, importé directement de « là-bas ». C’est bon.

Ronronnements de bonheur pendant tout l’après-midi.
Du coup, je suis restée au labo pour l’aider à boucler des expériences jusqu’à 20 heures…OMG, je suis carrément vénale comme fille XD

Nan mais faut me comprendre…il n’y a aucune machine à café sur ce campus. Aucune. Ça a été le drame de ma vie en arrivant ici. La première semaine, j’ai fouillé chaque couloir, 50p en poche, la gorge nouée d’angoisse et les paupières lourdes, en quête de ZE carburant étudiantesque de base. En vain.
Terrible, terrible.

En y repensant, quand j’étais en France, j’ai engloutie de véritables fortunes dans la machine du hall de l’insa, en passant quasiment chaque pause scotchée contre le distributeur de caféine comme une huitre à son rocher. Comme 75% des autres étudiants d’ailleurs, le reste clopant joyeusement devant l’entrée. Chacun sa drogue quoi.

Mais ici non, faut organiser un pèlerinage jusqu’à la cafèt’ et méditer 2 ans dans la file d’attente pour obtenir le saint-graal…quelle vie…
Conséquence directe de tout ceci : j’étais toujours en rade de monnaie en France, chaque pièce étant généralement condamnée à se faire avaler par le distributeur. Ici, j’ai une pile de penny hallucinante qui traine sur un coin de bureau…heureusement qu’il y a les salles d’arcades du Trocadero de Piccadilly Circus pour écouler tout ça !

La traditionnelle quête pour les cadeaux de Noël va bientôt s’achever, un ultime raid chez Harrods et Covent Garden devrait maintenant me suffire à trouver mon bonheur…et j’ose pas imaginer l’allure des rues commerçantes ce week-end, ça s’annonce glucose à souhait !

Ma roommate a un boyfriend depuis quelque temps, ce qui m’arrange grandement puisqu’elle prend l’habitude de passer la nuit ailleurs de temps à autre. Du coup j’ai moins de remords à transformer la chambre en squat pendant les week-ends, pour potes français venu jouer les touristes.

Le seul inconvénient de la chose c’est qu’en semaine, quand elle revient dans ladite chambre le matin avant les cours, pour se pomponner pendant une heure, elle a une super pêche et fait un max de bruit. Perso je dors encore.
Pas trop grave, me direz-vous, c’est le matin…
Seulement avec moi faut savoir un truc : mon sommeil du matin est absolument sacré, particulièrement si j’étais crevée la veille. S’il y a un moment de la journée ou vous risquez de vous prendre une engueulade aussi sincère qu’inconsciente de ma part, c’est bien 45min avant l’heure à laquelle j’ai prévu de me lever. Chuis chiante, je sais, mais je me soigne.
Bref, elle a commencé à se prendre des grognements contrarié à chaque fois qu’elle fait claquer la porte alors j’espère arriver à maitriser mes élans de ronchonnerie d’ici les vacances.

Hormis tout ça, je reviens à Lyon jeudi soir prochain. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ç’aura été le trimestre le plus rapidement vécu de mon existence. Je vais donc prochainement embrayer sur des vacances jusqu’au…12 janvier ? 19 janvier ? pour l’instant, le mystère plane…

Hall’s Life

Le Hall, c’est mon repaire. De ce côté, je suis plutôt bien tombée, d’un point de vue purement géographique et fonctionnel…mais ça, vous le savez depuis le temps que je vous en parle !

Mais force est de constater qu’ici les choses sont bien différentes par rapport à la France en ce qui concerne la “vie de résidence étudiante”…’fin je sais pas comment c’est chez vous mais jusqu’à présent j’avais plus tendance à sortir avec des potes de classes/clubs/assoc’… plutôt qu’avec l’intégralité de mes voisins de paliers.

Mis à part la salle commune, il y a un café au rez-de-chaussée qui doit organiser en moyenne 4-5 soirées par semaine : ça va de la soirée donut au cours de danse écossaise en passant par les jellys-shooter (de la vodka gélifiée, c’est assez concept j’dois dire) et autres joyeusetés…

Il y a aussi les fêtes d’étage. Généralement, c’est les « seniors », des habitué de la maison (genre thésards) qui organisent tout ça et c’est complètement sympathique : cocotiers en plastiques, rhum à gogo, sorbets et poulet épicé à volonté cuisiné avec amour par les wardens pour la dernière fête sur le thème des Caraïbes, for example…

Les fêtes en question se terminent généralement par une virée dans un bar/bowling/pub quelconque vers Piccaddily Circus et c’est un coup à se retrouver un peu éméché sur le dos d’un lion à Trafalgar Square ou perché au milieu d’une fontaine sur un cheval en bronze passé minuit.

Il y a aussi le ptit dèj’ gracieusement offert le dimanche matin pas ces mêmes seniors, l’occasion rêvée de croiser tout le monde en pyjama…et aussi les cook-off aka cuisine contest qui sont généralement folklorique à souhait…et puis les visionnages de matchs dans la cuisine…d’ailleurs, vous ai-je dit qu’il y avait un écran plat énorme entre les placards ? XD

Bref, l’ambiance est plutôt bon enfant. J’ai beaucoup de potes Erasmus qui se plaignent passke leurs collègues d’étages passent leurs vies dans leur chambres et ici c’est pour l’instant loin d’être le cas :)

Genre l’autre soir c’était le nouvel an indien…je me suis retrouvée kidnappée pour une grosse bouffe d’étage avec force curry et autres plats supers-bon (ils font des pâtisseries vraiment sympas en Inde) préparés par les mamans des étudiants hindous du Hall. Toussa avant de me faire tagger un point rouge au milieu du front avec la bénédiction de Ganesh pour aller tirer des feux d’artifices entre les résidences sous la pluie. Y a moyen de se distraire quoi…

La prochaine fois j’vous raconterais mes mésaventures de cours, les expéditions chez harrod’s et autres virées londonienne…c’est qu’il s’en passe des choses ici, mine de rien !

La Fraude Pour Les Teubés

Les ptits loups, aujourd’hui je vais vous narrer l’épisode le plus navrant de ma modeste semaine, le tout sur fond de vadrouille et autres correspondance en trains, plus ou moins foireuses.
L’art de la Fraude, les gens.
Allons, pas de chichis entre nous, on l’a tous fait. Ou si c’est pas encore le cas, passez à l’acte. Quelqu’en soit l’issu, ça vous feras toujours un truc en plus à raconter à vos ptits enfants/chats/parents/chèvres/whatever.
Vivons dangereusement, que diable.

Tout ça pour dire que vendredi j’ai quitté le soleil londonien pour les contrées brumeuses de la Belgique, en Eurostar. Au passage, Londres St Pancras a nettement plus la classe que Paris Gare du Nord. Mais OSEF.

Arrivée à Brussel, je zigzag avec aisance entre sacs, voyageurs et autres dockers du week-end pour tomber en arrêt sur le panneau d’affichage des trains. Départ de ma correspondance dans 5 min, pas le temps de prendre un billet. Je me jette dans le train, bien entendu, vous pensez bien !

Et donc là, entre deux wagons, il y avait ce panneau qui explique que la fraude c’est mal et que par conséquent, vous allez raquer sévère. Mais comme dirait mon père : quand on fait une connerie, c’est pas grave tant qu’on se fait pas choper. Un vrai philosophe, mon papa.

Donc avec un courage aussi naïf que stupide, je reste entre les deux wagons en espérant que le contrôleur ne passera pas et que tout va rouler. Au pire, je trouverais bien une parade. Tant que j’y étais, j’aurais du demander un Big Mac avec des frites et un coca, hein…

Évidemment, la contrôleuse se pointe. Moi, j’étais scotchée entre les strapontins et le porte bagages en lui tournant le dos, mon téléphone collé sur l’oreille, plongée dans un débat aussi imaginaire que passionnant avec mon cousin Alphonse, éleveur de pingouins nains au Kazakhstan extérieur. Bizarrement, ça n’a pas marché et au bout de deux bonnes minutes, la bonne femme me tapote l’épaule pour me demander mon billet. Vous êtes en droit de vous gausser.

Grand sourire et déballage de sacs sur le sol. Genre mon billet a sûrement glissé au fond au milieu de mes affaires, entre mon pyjama et une paire de jean, vous pensez bien !
Pour en rajouter, j’étale mes billets d’Eurostar et la demi-douzaine de billets de trains, vestiges de précédentes vadrouilles, en me disant que si je noies le poisson, ça passera peut-être.

En voyant les billets d’Eurostar, la contrôleuse s’étonne avec un accent belge aussi cordial que du papier éméri :

« Oh, you’re english ! »

Et moi de répondre :

« Euuuuuuh…Yes ! » le tout dans un franglais impeccable et pas provincial pour un sous, avec une spontanéité toute londonienne. Ridicule quoi.

Et la voilà qui chope mon billet d’Eurostar, lance un « Perfect ! » et le poinçonne avec la dernière énergie. Là-dessus elle se casse et me laisse médusée avec le sentiment d’être l’andouille du jour.
Finalement, j’ai voulu frauder mais j’en ai même pas été capable. L’honnête, people, est chez moi une qualité intrinsèque.

Pour votre gouverne, sachez donc que quand on prend un billet via Eurostar pour la Belgique, on gagne en prime un allez simple dans le pays pour une correspondance x ou y. Bon à savoir, n’est-ce pas ?
Mais bref. La fraude c’est mal et ne comptez pas sur moi pour vous expliquer comment frauder dans un Thalys, tout en limitant les dégats avec une amende considérablement réduite si jamais le plan échoue. Non mais oh quoi.

Dans un registre nettement plus scolaire, sachez que je brûle d’envie de vous raconter mes mésaventures au College avec mes ptits camarades de classe et tout le bataclan, mais sachez que pour l’instant, je n’ai pas encore eu un seul cour officiel. Ça s’annonce épuisant, cette année.

Profondes Reflexions de Société:

People, il m’est venu une réalisation l’autre jour.

Vous avez probablement déjà eu droit à ce genre de débat avec vos grands-parents (ou une entité approchante), peu de temps après la suppression du service militaire.

Pour faire court : « Le service militaire c’était bien, on avait un brassage des couches sociales et ça nous endurcissait en nous apprenant la discipline. » Ou un laïus du même tonneau.

Ce qu’il faut maintenant constater, c’est qu’à défaut de service dans une caserne, on a les permis de conduire des auto-école. Et là, le parallèle que l’on peut établir entre les deux me paraît flagrant.

Brassage des couches sociales ? check.
Le permis de conduire, c’est ZE exam’ qui nous rassemble tous, dans une même douleur, la galère universelle du peuple français. Vous pouvez avoir fait l’X et être un branque sur les bancs de l’auto-école. Peu importe votre look/bronzage/accent, de toute façon quand les diapos du code défilent, il fait noir et on la boucle en tachant de pas s’endormir.

C’est même encore plus fort que ça puisqu’il suffit de regarder autour de soit dans les salles obscures et claustrophobisantes des cours de codes pour constater qu’il y a aussi toutes les tranches d’âges.

La seule différence avec le service militaire c’est qu’on reste dans son département et que les parisiens ont moins l’occasion de faire la découverte des joies de la province. Les pauvres.

Endurcissement ? check.
Passke bon, faut se les taper les heures en bagnoles avec les moniteurs et rire et chansons en fond sonore. Si c’est pas l’équivalent de la corvée de chiottes ça, ma bonne dame…
Il me semble que peu importe l’endroit où l’on se trouve, on retrouve les portraits type de moniteurs d’auto-école :

Le bavard : confond ses élèves avec un psychiatre et raconte sa life non-stop, même s’il vous connaît depuis une heure à peine. Généralement doublé d’un dépressif. Phrase type « Enfin tout ça, c’est parce que je suis quelqu’un de sensible ». Passe son temps à checker ses messages téléphoniques d’un air stressé. Redoutable sans prise de caféine au préalable.

Le pervers/frustré : un peu comme le bavard, sauf que lui, il matte honteusement tout ce qui bouge dans la rue, quitte à s’interrompre au milieu d’une phrase pour s’adonner à cette activité qui illumine son regard. Aime bien se la jouer et rappelle souvent qu’il est célibataire. La pire espèce est macho et adore raconter des blagues nulles sur lesquelles il ne faut pas oublier de sourire. Sinon il croit que vous avez pas comprit et essaye de l’expliquer et là, c’est le drame.
S’il vous sort « ça fait 5 ans que j’ai pas baisé », vous êtes en droit de paniquer (merci à Alyette pour son témoignage et cette citation extraordinaire).

Le désinvolte : Pour lui, vous êtes un chauffeur de taxi. Passe son temps à vous piloter dans toute la ville avec un arrêt toutes les 5 mins pour aller chercher le pain/beurre/croissant/steak/chien ou passer dire bonjour à pote n°1 /ex/facteur/prêtre. Au moins avec lui on maitrise l’arrêt en double file et les créneaux à l’arrache. Phrase type : « Fais-moi penser à rappeler la bonne femme de la caisse d’épargne ».

Bref. Il y en a plusieurs et les rôles sont cumulables. Dans tous les cas, il faut garder des nerfs d’aciers et être concentré pour deux passke mine de rien, vous savez pas encore conduire et le danger rôde.
A la fin de l’heure, vous avez envie de tuer quelqu’un (le moniteur au hasard), vous vous sentez dans un état de nerf et d’épuisement extrême mais vous êtes en vie avec le soulagement du devoir accompli.
A côté de ça, y a de l’adjudant-chef qui peut aller se rhabiller.

Discipline ? check.
On vient déjà de le démontrer, mais il faut aussi prendre en compte la résignation blasée de tout ces gens qui se croyait tiré d’affaire avec 25h de conduite. Ahah, les naïfs !

– Bon, il va te falloir 4h de plus à X unités euros l’heure. On en reparle la semaine prochaine.

– Sir, yes sir !

Et ça rigole pas dans les rangs, y a pas le choix. Le comble du test de discipline, c’est quand même le lieutenant-colonel euh…l’inspecteur pardon, passke des fois, c’est bien gratiné 😀
Oui monsieur, tout à fait monsieur, je suis une merde monsieur, merci monsieur…XD
Enfin vous je sais pas, même si la politesse doit faire partie de package de base d’un individu quelconque, c’est pas dit que l’inspecteur soit au courant, en tout cas pas chez moi XD

Ceci étant dit, passez votre permis moto si la voiture ça vous saoule. C’est nettement plus fun et au moins vous avez pas à vous taper rire et chanson. 😀