Bienvenue à Jouy-en-Josas !

Alors oui, je sais.
Ça fait longtemps que je n’ai pas écrit la moindre ânerie dans ces pages web. J’ai même caressé à un moment l’idée de laisser ce blog agoniser et sombrer lentement dans l’oubli froid et sans âme du cyberespace. Tombé de rideau discret, sans oraison funèbre, en toute simplicité…
Mais en fait non. Déjà parce qu’à l’heure où je rédige ces lignes, je m’ennuie comme un rat mort, et ensuite parce qu’il y a quand même vachement de trucs à raconter sur mon environnement actuel (genre). Et aussi parce que ça me manque, de pondre des tirades façonnées dans un style flamboyant clairsemé d’autodérision et d’un franglais à deux euros digne d’un pré-ado. Like good ol’ time. Et finalement parce qu’Audrey m’a fait une remarque, na.

Donc, Toulouse c’est finit depuis janvier. Période un peu étrange, au sein d’une grosse coloc’ de 44 personnes et même s’il y a quelques mésaventures qui se sont déroulées là-bas, je crois que ça ne mérite pas franchement un roman. Du bon et du moins bon, des soirées d’anthologie et de beaux moments de ronchonneries organisé. Voilà. Et depuis ? Paris. Aaaaah Paris. Toute autre ambiance. D’abord parce que ces derniers mois on vu naître une crew de bons fêtards décomplexés au sein de la promo. Parce que je revois des amis qui sont sur place. Et aussi parce que j’aime cette ville. Mon squat actuel est royal, au cœur de la capitale et c’est juste canon.


« Moui… mais non, on est d’accord hein ? »

Par contre, laissez-moi rire, m’esclaffer même : On dit « HEC Paris » et le clampin moyen s’imagine illico un campus classe et stylé, à deux pas de Notre-Dame avec vue sur la Seine. Que nenni. Seulement dire « HEC Paris », ça a quand même nettement plus de gueule que d’annoncer « HEC Jouy-en-Josas ». Surtout quand ce bled au nom mélodieux est en zone 4, perdu en pleine cambrousse francilienne et sillonné de chemins boueux à souhaits les jours de pluie. Ça fait tout de suite nettement moins dreamer. La réalité des choses, les ptits loups, est parfois loin d’être aussi glamour que ce que l’on s’imagine. En l’occurrence, elle est perdue là-bas, dans les terres hostiles et désolées du plateau de Saclay. Les lieux sont tellement froids, isolés et battus par les vents qu’on pourrait y tourner un clip de Manau.

En venant de Paris, il faut emprunter 2 RER différents pour rejoindre ces contrées. Inutile de dire que pour gagner le campus les jours de grève, lorsqu’il neige et que vous attendez dans un brouillard cotonneux un hypothétique train censé faire halte dans une gare reculée de région parisienne, au look vaguement ukrainien d’après-guerre, c’est un peu struggle for life pendant une heure ou deux. Digne d’Oliver Twist, même.

Pas étonnant que les étudiants là-bas organisent des events monstrueux pour conjurer ce tableau. Point d’orgue cette semaine avec l’affrontement des listes pour la candidature du futur Bureau Des Éleves :
Bouffe à volonté, open-bar, des goodies comme s’il pleuvait, chouilles dans des salles surpeuplées, manèges de foire, et près de 100 étudiants qui draguent la population du campus pour leur soutirer des votes, avec des offres qui frisent la prostitution. Carrément.
Magique et décadent. Fou et indécent.

La semaine prochaine, je me barre au Japon pour une douzaine de jours. D’ici là vous aurez peut-être de mes news, parce qu’il faut ABSOLUMENT que je vous narre mes péripéties de recherche de stage. Non, ça vous intéresse pas ? Pourtant, on dirait pas comme ça, mais je vous assure que ça va être passionnant. Be hype, be there.

3 commentaires ↓

#1 Mathieu on 04.03.10 at 14 h 16 min

Ravi que tu reprennes ce petit blog pour nous faire partager tes aventures dignes de Fifi brin d’acier!!!!
Amuse toi bien au pays des samouraïs.

#2 Aka on 04.04.10 at 15 h 38 min

OMG, tu vas au JAPON !
Faut qu’on parle avant ton départ 😀

#3 Arno on 09.08.10 at 18 h 16 min

Haha j’ai passé une semaine de vacances à Jouy en Josas, quel endroit merveilleux ! 😀

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