Sur le départ, direction Delhi

Okay.
Alors oui, je sais.  Je vous imagine d’ici tiens, les yeux au ciel, l’air blasé : « De keuwa ? encore une rechute sur ce blog ? »
Et bien oui.

Parce que voilà, après avoir papillonné allègrement lors de ma recherche de stage (de l’aéro aux cosmétiques en passant par le BTP, ne cherchez aucune logique là-dedans…) j’ai échoué dans le monde merveilleux de l’évènementiel. Sur le moment, on m’a vendu beaucoup de rêve mais dans les faits c’était, jusqu’à maintenant, pas franchement trépidant. Donc forcément, après avoir passé tout un été à gouter de près à l’exotisme de Châtillon et décrété à la face du monde que j’étais pas venu ici pour coller des gommettes…je me suis débrouillée pour aller voir ailleurs si j’y étais.

Pour le coup je me suis pas loupée, et demain je me barre pour deux mois à Delhi, filer un coup de main aux équipes qu’on a envoyé organiser deux-trois bricoles dans la région. Alors en vérité je fais pas trop la fortiche: partir en ballade avec un sac à dos et sa plus belle casquette de touriste, c’est pas trop compliqué. Aller faire de la gestion de projet là-bas c’est déjà nettement plus terra incognita…

On m’a dit au bureau que bosser 2 mois avec des indiens sur leur territoire, ça vous changeait un bonhomme. Bon. C’que je vous propose, c’est qu’on se donne rendez-vous mi-novembre pour constater l’étendue des dégâts. En attendant, s’il y a bien une chose qui est en pleine mutation en ce moment, c’est la géographie de mon appart’, où des piles de fringues et de bibelots surgissent inopinément de nul part, pendant que je tente de tasser un max de trucs dans mes valises. (Qui est en l’occurrence unique et vachement exigüe.)

Ajoutez à cela les dégâts collatéraux causés par la maman-poule qui me sert de génitrice: à savoir le refourgage de l’équivalent d’une pharmacie spéciale zone sinistrée de la Croix-Rouge, un stock d’anti-moustique suffisant pour organiser un génocide entre Delhi et Navarre, sans oublier la caisse de recommandation basique dont le ton général est « et surtout tu te méfies avec les chauffeurs de taxi ». En clair, ça prend beaucoup de place tout ça.

Ça va chieeeeeeer !!

Mon tuteur étant parti quelque part en Afrique du Sud (mais il a été cool, il m’a laissé son numéro de carte affaire. Qui était bloquée, et par extension inutilisable), j’ai du me débrouiller comme une grande face à une machine administrative à peu près aussi simple et efficace qu’un polytechnicien après une cuite au pastis leaderprice un lendemain de 14 juillet. Et plus hermétique qu’une boite de cornichons pour ce qui est de filer des infos aux stagiaires en galère. Donc à l’heure actuelle, si j’ai réussi à obtenir toutes ces petites choses superflues que sont vaccins, visa d’affaire et autres lettres de mission…il me reste encore le soucis du billet d’avion. Mais a priori ça devrait pas être trop mal, si tout se passe comme je le pense, je devrais plutôt bien m’en tirer 😀

Sur ce, je retourne à mes petits préparatifs, souhaitez-moi bonne chance 😀

2 commentaires ↓

#1 Arno on 09.08.10 at 18 h 21 min

Bonne chance ! (l’histoire du Polytechnicien bourré au pastis leaderprice ça sent le vécu !)

#2 Camille on 09.10.10 at 20 h 49 min

Ahah, thanx Nono, ça devrait être épique ! 😀

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