La culture anglaise comme vous ne l’avez jamais vue.

Les ptits loups, voici deux-trois tips qu’on vous dira pas à l’école concernant la culture anglaise. A tort, d’ailleurs.

Tout d’abord, un truc qui est hautement indissociable de l’esprit « soirée » dans la population locale, jeune et festive. L’art du pre-lash.
Le pre-lash, braves gens, c’est une action qui consiste à se poser dans une chambre/cuisine et picoler joyeusement avant d’aller en boite.

Si on y ajoute les couleurs locale et compte tenu des horaires d’ouvertures des clubs et du facteur thune, indispensable lorsque, comme n’importe quel étudiant anglais, vous avez minimum 4 soirées dans la semaine à assurer financièrement, ça devient :

Se mettre une superbe caisse avant 21h avec un alcool cheap de type « Vodka Sainsburry », un truc à peu près aussi toxique que le Pastis de chez Champion. Et partir en boîte en titubant, porté par un pote.

‘Voyez le genre.
Toussa pour dire que les étudiants anglais ont une sacrée descente. Ils boivent beaucoup, souvent et attaquent relativement tôt. Ne généralisons pas trop hein, ils sont pas tous comme ça…mais en moyenne le niveau est élevé. Sans vouloir me la jouer vieux jeu, il y en a dans mon hall qui sont tout simplement affolant de ce côté, et qui ont un abonnement à l’hôpital le vendredi soir en rentrant de soirée pour cause de « petit excès ». Passons.

Ah, dans le même registre, parmi les mots de slang (comprenez argot) du pays, la monnaie locale change de nom : Les pounds deviennent des quids. Pas d’affolement, le moindre commerçant vous dira « pounds » hein…mais ça pourra peut-être vous aider si vous causez avec des jeunes dans le pays, ou si vous comptez acheter de la weed à Camden.

Ah, autre truc à connaître, dans un domaine nettement plus imagé cette fois, le fuck en matière de signe.
Vous avez le classique, celui qui est mondialement connu qui consiste à lever le majeur.
En Angleterre il y en a un 2e qui est peut-être plus utilisé et qui est fuckrelativement proche :

Vous présentez le dos de votre main à votre interlocuteur et vous levez l’index et le majeur. Les deux doigts peuvent être serrés ou écartés, ça change rien au message véhiculé par l’ensemble.

C’est à savoir, ça pourra vous éviter de vous faire dégager du Mac Do avec forces injures si vous demandez 2 big-macs avec une gestuelle aussi inappropriée qu’involontaire. A noter que c’est aussi le cas en Ecosse. En ce qui concerne l’Irlande et le Pays de Galles, je ne suis pas sure à 100% mais je vous déconseille d’essayer.
D’après la légende urbaine locale, ce signe viendrait d’une tradition française de 1415 qui consistait à couper les doigts des archers anglais fait prisonniers. Du coup à l’époque, ils se narguaient en agitant leurs petits doigts potelés comme pour dire « j’les ais encore et tu vas te prendre une flèche dans le derche sous peu ». Personnellement j’y vois quelque chose de nettement moins romancé mais pourquoi pas XD

Note à benêt: Y a rien à faire, même si la langue anglaise est incroyablement caoutchoutique et tout à fait approprié à la construction de mots/adjectifs inédits, j’ai la très nette impression que le nombre de jurons/insultes existant en français est bien plus important que dans la langue de Shakespeare. Trop bien, hein ?

1 commentaire jusquà maintenant ↓

#1 Le_Faboune on 01.11.11 at 17 h 05 min

Oui, je confirme: Les deux doigts en l’air, ce n’est pas recommandé dans les pubs Irlandais! ^^
Ceci dit, le barman nous a quand même servi nos deux pintes de Guinness (ouf!). Ils restent compréhensifs avec les froggies en Irlande (Du moins en république, pas celle du Nord… )

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